Bouvet, Rachel et Bordeleau, Benoît, ed.
(2012).
De marche en marche, habiter le monde, sous la dir. de Bouvet, Rachel et Bordeleau, Benoît.
Montréal, Centre Figura, coll. « Cahiers ReMix », no 2, 147 p.
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Résumé
Abordée jusqu’à présent surtout par les urbanistes, les architectes, les sociologues, les philosophes et les géographes, la problématique de l’habiter reste encore à déployer dans le domaine littéraire, ce qui nécessite un point de vue multidisciplinaire. Les auteurs ayant contribué à ce collectif ont choisi de donner un éclairage nouveau à ces questions en empruntant les sentiers de la géopoétique, de l’herméneutique, de l’esthétique, de la géocritique, etc. Précisons que ce cahier de recherches réunit les actes du colloque De marche en marche, habiter le monde, présenté au 79e Congrès de l’ACFAS à Sherbrooke en 2011. Il poursuit une réflexion collective menée par les chercheurs de La Traversée – Atelier québécois de géopoétique et portant sur la question de l’espace. Champ de recherche et de création relativement récent, la géopoétique, développée par le poète et essayiste Kenneth White, se définit par le rapport sensible et intelligent à la Terre et tente de faire converger des observations, des réflexions, des intuitions issues de la science, de la philosophie, de la poésie, des arts. Affiliée à l’Institut international de géopoétique, La Traversée est rattachée à Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, c’est d’ailleurs pour cette raison que ce cahier se trouve sur le site de l’Observatoire de l’imaginaire contemporain. À cet effet, nous tenons à remercier Myriam Marcil-Bergeron pour son travail de correction et d’aide à la préparation de ce cahier.
Après l’étude des rapports entre la littérature et la géographie (L’espace en toutes lettres, 2003), des modalités du parcours (Nomades, voyageurs, explorateurs, déambulateurs, 2006), des dimensions géographiques, artistiques et littéraires de la carte et de la cartographie (La carte. Point de vue sur le monde, 2008), du nouveau territoire que constitue la géopoétique (Le nouveau territoire. Exploration géopoétique de l’espace, 2008) et des Topographies romanesques (2011), le temps est venu d’approfondir la question même de l’habiter.