Mercier, Béatrice
(2024).
« Rapports sociaux et expériences résidentielles des locataires vivant dans des logements sociaux pour femmes » Mémoire.
Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en travail social.
Fichier(s) associé(s) à ce document :
Résumé
Ce mémoire s’intéresse aux conditions de vie et aux parcours résidentiels des locataires vivant dans des logements sociaux pour femmes et étudie l’articulation des rapports sociaux de genre, de classe et de race dans leurs expériences résidentielles. Il s’attarde également aux processus d’empowerment et à ses manifestations chez les locataires ayant accès à un logement social pour femmes. Les objectifs poursuivis sont : 1. Connaître les conditions et les motifs qui ont mené les femmes à se tourner vers le logement social; 2. Explorer les liens entre le genre, la classe et la race dans les expériences résidentielles des femmes locataires; 3. Analyser les effets des logements sociaux pour femmes sur la réalité des locataires qui y vivent; 4. Alimenter les connaissances sur le sujet, afin d’encourager la mise en place de programmes de logements sociaux qui tiennent compte des réalités des femmes locataires. En s’appuyant sur les principes de la recherche féministe et de la recherche qualitative, sept entrevues semi-dirigées ont été menées auprès de locataires vivant dans un logement appartenant à l’organisme Réseau habitation femmes à Montréal. Les thèmes abordés lors des entretiens ont permis de cibler les imbrications des rapports sociaux en présence et leurs dynamiques de production. De plus, ils nous ont permis d’émettre différents constats sur les manières dont le logement social pour femmes améliore leur pouvoir d’agir. Ainsi, nos analyses démontrent que les rapports de domination et d’exploitation nuisent à la stabilité résidentielle des femmes et que les rapports sociaux s’entrecroisent et se reproduisent durant leur parcours. De plus, nous constatons que l’État, en s’appuyant sur l’idéologie néolibérale lors de la mise en place de certaines mesures de protection sociale, joue un rôle important dans la perpétuation de la violence en matière de logement. Dans ce contexte, les logements sociaux pour femmes, en plus d’assurer une stabilité résidentielle, agissent comme un élément fondamental dans le développement du pouvoir d’agir.
_____________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, féminisme, logement social, empowerment, rapports sociaux, violence d’État
Type: |
Mémoire accepté
|
Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Gaudreau, Louis |
Mots-clés ou Sujets: |
Logement social / Femmes / Locataires / Pouvoir d'agir / Rapports sociaux |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > École de travail social |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
|
Date de dépôt: |
13 août 2024 13:33 |
Dernière modification: |
13 août 2024 13:35 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/17883 |