Étude des pratiques de greenwashing lors des négociations multilatérales sur le climat

Bodel, François-Emmanuel (2024). « Étude des pratiques de greenwashing lors des négociations multilatérales sur le climat » Travail dirigé. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en science politique.

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Résumé

Cette étude a pour objectif d'explorer les pratiques de greenwashing observées lors des négociations multilatérales sur le climat, en se focalisant sur deux régimes internationaux environnementaux : la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et la Convention sur la diversité biologique (CDB). Notre attention se porte spécifiquement sur deux événements majeurs, à savoir la COP27 en Égypte et la COP15 à Montréal, qui sont tous deux intégrés à l'un de ces deux régimes internationaux environnementaux. Stimulée par l'observation des groupes de pression privés lors de la COP15, une prise de conscience émerge sur l'accroissement de l'influence des institutions financières et des entreprises privées dans les accords environnementaux. La problématique centrale consiste à déterminer si ces entreprises utilisent des pratiques de greenwashing pendant ces conférences et, le cas échéant, lesquelles. Le greenwashing est défini selon les trois formes proposées par Béatrice Parguel et Guillaume Johnson : exécutif, assimilation et association. Ces formes impliquent des stratégies telles que l'amélioration artificielle des produits, des assimilations illusoires et la mise en place de partenariats ou projets verts. L'objectif principal est d'analyser si ces formes de greenwashing sont présentes et perceptibles lors des négociations internationales sur le climat. La méthodologie repose sur le concept de la culture du « off » d'Amy Dahan, distinguant les discussions officielles (« in ») des événements parallèles impliquant des milliers de participants (« off »). Par ailleurs, nous faisons le lien avec une typologie des trois formes de « greenwashing » que nous avons précédemment mentionnées. La contribution attendue à l'avancement des connaissances réside dans la possibilité d'appliquer la notion de greenwashing à un contexte plus large, au-delà de la relation directe consommateur-entreprise. Si la présence de greenwashing lors de ces conférences est démontrée, cela ouvre la voie à des recherches ultérieures sur la manière dont les groupes de pression privés pourraient influencer les accords climatiques internationaux, élargissant ainsi la compréhension de l'impact de ces pratiques dans le domaine des politiques environnementales globales. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : négociations internationales, greenwashing, groupes de pression privés, acteurs internationaux, lobbying.

Type:	Travail dirigé (document diplômant)
Informations complémentaires:	Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse:	Lecler, Romain
Mots-clés ou Sujets:	Accords internationaux / Écoblanchiment / Groupes de pression / Entreprises privées / Lobbying / Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques / Convention sur la diversité biologique
Unité d'appartenance:	Faculté de science politique et de droit > Département de science politique
Déposé par:	Service des bibliothèques
Date de dépôt:	31 mai 2024 11:36
Dernière modification:	31 mai 2024 11:36
Adresse URL :	http://archipel.uqam.ca/id/eprint/17741

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