Diomandé, Karim
(2024).
« Communication et gouvernance de la forêt en Côte d'Ivoire par le mécanisme de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REED+) : entre stratégies de communication et défis de conscientisation et de synergie » Thèse.
Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Doctorat en communication.
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Résumé
Cette thèse porte sur les enjeux de la gouvernance du développement durable, plus précisément les enjeux communicationnels dans le processus de mitigation du changement climatique par la lutte contre la déforestation en Côte d’Ivoire. La recherche s’est focalisée sur l’opérationnalisation du mécanisme international de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) à travers projet pilote de la Mé au sud-est du pays. Le pays est en voie de perdre sa forêt du fait d’une expansion accrue de ses cultures de rente (café, cacao, hévéa, palmier à huile, coton, etc.). De 15 millions d’hectares dans les, années 1900, le pays se retrouve aujourd’hui avec moins de 2 millions d’hectares de forêts. Cette perte importante de la forêt ivoirienne due principalement à la cacaoculture dont le pays occupe le premier rang mondial a sonné l’alarme au sein de la communauté internationale. Le pays s’est engagé il y a une décennie dans le mécanisme REDD+, et ce dans l’ultime espoir de reconstituer de sa forêt.
Cette thèse s’intéresse principalement à l’analyse et à la compréhension des stratégies de communication développées par la REDD+ pour la mise en oeuvre du processus de lutte contre la déforestation. Elle explore les rôles des différents groupes d’acteurs et leurs perceptions relativement audit processus. Cette recherche adopte une perspective qualitative avec une collecte de données qui repose sur les entrevues semi-dirigées.
La thèse discute la participation et le manque de synergie dans la gouvernance de la forêt. Les résultats mettent en lumière les différents rôles assumés par les acteurs étatiques et non étatiques identifiés ainsi qu’une mobilisation de la communication par la REDD+ à travers le déploiement de diverses stratégies et canaux de communication. En résulte un enchevêtrement de rôles entre les différents acteurs du processus qui coexiste avec un manque de synergie. Il ressort de ce travail que la communication de la REDD+ reste peu effective au regard de ses effets sur le comportement des populations. La participation des acteurs est soit limitée dans sa portée, soit elle consiste en actions sporadiques sans continuité. Sur le plan théorique, la thèse propose d’ajouter « le Politique » comme un cinquième pilier du développement durable.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Côte d’Ivoire, Forêts, Gouvernance, Communication environnementale, REDD+, Développement durable, Changement climatique
Type: |
Thèse ou essai doctoral accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Kane, Oumar |
Mots-clés ou Sujets: |
Communication en environnement / Gestion des forêts / Côte-d'Ivoire / Lutte contre la déforestation / Forêts et climat / Atténuation des changements climatiques / REDD+ |
Unité d'appartenance: |
Faculté de communication |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
27 mars 2024 12:22 |
Dernière modification: |
27 mars 2024 12:22 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/17546 |