Exploration du stroboscope, de l'iridescence et de la fête en tant qu'outils d'émancipation des dispositifs psychopolitiques dans une pratique transdisciplinaire de l'installation et des arts médiatiques

Lejeune, Catherine (2023). « Exploration du stroboscope, de l'iridescence et de la fête en tant qu'outils d'émancipation des dispositifs psychopolitiques dans une pratique transdisciplinaire de l'installation et des arts médiatiques » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en arts visuels et médiatiques.

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Résumé

Alors que depuis plusieurs dizaines d’années, les énergies mondialisées se concentrent de plus en plus autour de la production technologique, les émotions et les idées créatives participent à la nouvelle forme de production économique du néolibéralisme. En conséquence, les différentes sphères de la vie sont définies dans une perspective d’efficacité et de profit et dans les sociétés occidentales, les structures des pouvoirs contrôlent maintenant la conscience. Ainsi, plutôt que les biopouvoirs qui contrôlent les corps, ce sont les psychopouvoirs qui cartographient la société. En réponse à la surcharge et à la perte de pouvoir individuel, alors que même les techniques de soi sont reprises par cette nouvelle forme du capitalisme, la dépression et l’anxiété deviennent des troubles endémiques. Face à ce contexte, j’explorerai la problématique suivante, est-il possible de concevoir des oeuvres qui alimentent le bien-être et qui déjouent le contexte psychopolitique? Quels sont les pouvoirs de la recherche-création? Dans le passé, plusieur.e.s artistes ont créé des oeuvres qui engagent le corps et les sens pour encourager les agentivités et faciliter les sentiments de liberté. Est-ce possible d’incarner ce type de posture dans le contexte actuel? Est-il réaliste de croire qu’en tant qu’artiste, mes interventions pourraient avoir un impact positif sur mes communautés? Est-il dangereux de considérer l’art comme une pratique qui permet d’améliorer la société? Sinon (comment) l’art peut-il aider le monde à être meilleur? Mes propositions pourraient-elles participer à la création d’un pont entre les savoirs scientifiques et les acquis sensibles? Enfin, avec tous les changements intervenus depuis la pandémie, les multitudes sont-elles encore envisageables? Afin d’étudier ces avenues, je suggère trois modèles pour déjouer les structures de pouvoir néolibérales et pour encourager des émancipations des normes et les contextes d’isolement, d’hyperresponsabilité ainsi que de la dépression endémique et de l’anxiété. Dans un premier temps, les potentiels performatifs, symboliques et sensoriocorporels des matériaux iridescents seront explorés. Par la suite, j’investirai dans une installation les effets bénéfiques de la stimulation lumineuse qui altèrent la conscience et induisent un sentiment de bien-être comparable à celle ressentie lors de l’expérience psychédélique. Finalement, je me pencherai sur la création de situations de fête pour manifester dans le monde réel des contre-espaces de résistance. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : stroboscope, iridescence, fête, installation, arts médiatiques, psychopolitique, transcendance, sciences cognitives, technologie, psychédéliques.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Gauthier, Philippe-Aubert
Mots-clés ou Sujets: Art de la lumière / Stroboscopes / Installations / Arts médiatiques / Fêtes dans l'art / Art et société
Unité d'appartenance: Faculté des arts > École des arts visuels et médiatiques
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 23 nov. 2023 08:25
Dernière modification: 23 nov. 2023 08:26
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/17183

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