Mhirsi, Mahmoud (2023). « Le touriste d'aventure et l'expérience du risque : comment gérer le risque dans le cadre du tourisme d'aventure sans compromettre l'expérience? » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en développement du tourisme.
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Résumé
Comment gérer le risque dans le cadre du tourisme d’aventure sans compromettre l’expérience? Cette étude de nature qualitative a pour objectif de répondre à la question en s’appuyant sur différents volets touchant au concept de risque. Pour y parvenir, l’étude aborde et décortique le concept de risque et explique sa transformation en expérience dans le contexte touristique et d’aventure. Elle explore également les attentes et les motivations des touristes quant à l’expérience du risque en partant du contexte social. L’étude met aussi en avant un ensemble de modèles de gestion susceptibles de favoriser une expérience contrôlée et encadrée du risque. Les résultats de cette étude ont été obtenus grâce à des méthodes de recherche qualitatives, soit la revue de la littérature, les entretiens semi-dirigés et l’observation participante. Si la littérature consultée par le chercheur provenait de sources nationales et internationales, les entretiens semi-dirigés ainsi que les observations participantes ont été menés dans un contexte de tourisme d’aventure au Québec. Les résultats de l’étude permettent de démontrer que le discours de sécurité adopté par les voyagistes et les guides prédomine par rapport à la communication au niveau du risque. L’accidentalité – « qualité, état de ce qui est accidentel » (NCRTL, 2012) – est une réalité vécue par l’industrie de tourisme d’aventure et est majoritairement représentée par les accidents mineurs. Les promoteurs d’expérience d’aventure ne considèrent pas le risque comme une partie intégrante de l’expérience de leurs clientèles. Le manque de compétences physiques est l’une des causes principales de l’expérience négative selon les experts de l’industrie. Même si que l’aventure encadrée reste à portée de main grâce à la commercialisation intensive de la promesse d’expérience et de sécurité. Quel que soit le statut socioéconomique, les compétences physiques et le degré d’expérience des individus, l’expérience du risque reste quand même un élément central de l’aventure qu’ils/elles souhaitent vivre. Le discours de sécurité valorisé par les promoteurs d’expérience facilite l’intégration volontaire ou inconsciente du risque au centre de la pratique des activités d’aventure. Les motivations de prendre des risques en aventure sont influencées par la promesse de sécurité. L’objectif pour la plupart des participant.e.s est désormais de réaliser l’expérience optimale en termes d’émotions positives et de dépassement de soi sans toucher à leur intégrité physique ou morale. L’aventure dans sa forme douce reste le moyen le plus sûr et sécuritaire pour réaliser l’expérience du risque positive. Toutefois, pour certains adeptes, la pratique des activités d’aventure dure (ou sports extrêmes) leur permet de réaliser l’expérience optimale qui ne peut être accomplie qu’à travers les épreuves physiques et émotionnelles en milieu naturel. Dans les deux cas, la réalisation de l’expérience ne peut être achevée que lorsqu’un ensemble de bénéfices physiques, psychiques, émotionnels et sociaux est bien présent. Vu les particularités des attentes en matière d’expérience et de risque, des modèles de gestion d’aventure sont mis en place afin de favoriser une expérience quelque peu contrôlée du risque. Les stratégies de gestion en tourisme d’aventure reposent essentiellement sur des mesures préventives qui viennent complémenter des règlements mis en place par le législateur. Une bonne partie de ces stratégies mise également sur l’expertise des voyagistes et l’expérience des guides qui sont formé.e.s de façon continue. De plus, la confiance entre les acteurs et avec la clientèle forme une stratégie de gestion supplémentaire mais aussi indispensable vu les enjeux auxquels l’industrie fait face. L’étude offre des recommandations assorties et adéquates qui sont susceptibles de soutenir les promoteurs d’expérience d’aventure dans leurs efforts d’encadrer et de sécuriser l’aventure sans compromettre l’expérience. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : aventure, risque, tourisme, gestion, société, expérience, prévention
| Type: | Mémoire accepté |
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| Informations complémentaires: | Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
| Directeur de thèse: | Grenier, Alain Adrien |
| Mots-clés ou Sujets: | Tourisme d'aventure / Aventures / Gestion du risque / Prévention des accidents |
| Unité d'appartenance: | École des sciences de la gestion > Département Stratégie des affaires École des sciences de la gestion > Département d'organisation et ressources humaines École des sciences de la gestion > Département d'études urbaines et touristiques École des sciences de la gestion > Département de management École des sciences de la gestion > Département de marketing |
| Déposé par: | Service des bibliothèques |
| Date de dépôt: | 15 sept. 2023 13:04 |
| Dernière modification: | 15 sept. 2023 13:04 |
| Adresse URL : | http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16961 |
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