Njeim, Pressila
(2023).
« Comparaison between a vegan and an omnivore diet on delayed onset muscle soreness in young females » Mémoire.
Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de l'activité physique.
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Résumé
Contexte : L'exercice de résistance aiguë pourrait entraîner des douleurs musculaires d'apparition retardée (DOMS), qui en soi est une réponse inflammatoire. Il existe des évidences suggérant qu'un régime végétalien peut être associé à un profil d'inflammation plus faible. Ainsi, on peut affirmer qu'un régime végétalien peut entraîner une réponse inflammatoire plus faible après un exercice de résistance et, par conséquent, une baisse des niveaux de DOMS. Objectif : Le but de notre étude est de comparer les niveaux de DOMS entre les végétaliennes et les omnivores suite à une séance d'entraînement en résistance de haute intensité. Méthodologie : Notre population était composée de 54 femmes (27 végétaliennes depuis au moins 2 ans et 27 omnivores qui mangent de la viande au moins 3 fois par semaine) en bonne santé et âgée entre 18 et 35ans. Toutes les participantes étaient physiquement actives (>150 min/semaine) avec un IMC entre 18,5 et 24,9 kg/m2. Lors de la première séance, des mesures de base et un entraînement en résistance ciblant les muscles principaux étaient effectués. L'entraînement en résistance était composé de 4 séries de 10 répétitions des 4 exercices suivants ; développé couché, leg press, flexion des biceps et ischio jambiers. La charge représentera 80% de la force maximale de chaque participante. Deux questionnaires portant sur le bien-être, l'état d'anxiété, ainsi que l'échelle des sentiments et de l'excitation étaient utilisés pour étudier l'aspect psychologique des participantes. La circonférence musculaire et le seuil de point de pression, était utilisée pour la mesure des niveaux de DOMS. Un dynamomètre et un 1RM (chest press et leg press) était utilisé pour mesurer la force musculaire et l'endurance musculaire. La composition corporelle était mesurée avec un DXA scan et le profil alimentaire était mesuré par un journal alimentaire de 3 jours. Toutes les mesures étaient répétées 48 heures après la séance d'exercice. Résultats : Aucun changement ou changement similaire n'a été constaté après un exercice de résistance aiguë pour le bien-être et les circonférences musculaires entre les groupes. Cependant, les changements de PPT étaient significativement meilleurs chez les végétaliens par rapport aux omnivores pour le biceps droit (p = 0,002), le vaste médial gauche (p = 0,03) et le vaste latéral droit (p = 0,002). Des changements favorables significatifs ont également été observés pour la force de préhension droite chez les végétaliens par rapport aux omnivores (p = 0,04). Conclusion : Les végétaliennes étaient associées à de meilleurs changements dans les niveaux de DOMS après un exercice de résistance aiguë par rapport aux omnivores, ce qui pourrait suggérer de plus grandes améliorations de la récupération musculaire.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Courbatures, endurance, performance, viande, résistance, douleur
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Karelis, Antony |
Mots-clés ou Sujets: |
Courbatures / Exercices de résistance / Récupération / Inflammation / Aspect nutritionnel / Végétalisme / Consommation de viande |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences > Département des sciences de l'activité physique |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
06 sept. 2023 11:18 |
Dernière modification: |
06 sept. 2023 11:19 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16813 |