Esmael, Mostafa (2022). « Greywick, a new, highly representative, transgenic mouse model for polycystic ovary syndrome with a new therapeutic target » Thèse. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Doctorat en biochimie.
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Résumé
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est l'une des causes les plus communes d’infertilité féminine dans le monde. Les critères diagnostiques les plus couramment utilisés pour le détecter sont ceux de Rotterdam. Ces « critères de diagnostic » identifient le syndrome par la présence de deux de ces trois caractéristiques : des kystes multiples dans les ovaires, de l’hyperandrogénie et de l’oligo / anovulation. Greywick (Gw) est une lignée de souris transgénique portant un rapporteur fluorescent sous le contrôle du promoteur de Gata4, qui permet notamment de marquer les cellules de la crête neurale pendant l’embryogenèse. À l’état homozygote, nous avons noté que les femelles Gw deviennent obèses et sous-fertiles, rappelant le sous-type métabolique du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Cette observation nous a motivé à mieux caractériser le phénotype des femelles Gw, dans l’espoir que ceci aiderait à expliquer le lien entre le gène GATA4 et le SOPK dans les études génétiques humaines. Ces caractéristiques incluent l'obésité, la sous-fécondité et l'hyperandrogénie. Notre travail a confirmé des anomalies dans les niveaux plasmatiques de l’hormone d'oestrogène, testostérone et de l'hormone lutéinisante chez les souris Gw. On a également détecté des anomalies de fertilité chez les souris Gw, notamment un faible nombre des bébés, des anomalies du cycle oestral et une faible production d'ovocytes, en réponse à l'induction de l'ovulation, avec un grand pourcentage d'ovocytes non viables et non fécondables. Les ovaires des souris Gw montrent aussi un grand nombre de kystes, et des follicules ovariens atrétiques, plus, un faible nombre des follicules en croissance et des corps jaunes. La caractérisation métabolique a aussi montré une obésité significative, une résistance à l'insuline, de l’hyperinsulinémie, et de l’intolérance au glucose, chez certaines des souris Gw. On a aussi détecté une sous-expression des récepteurs des hormones de reproduction dans l’hypothalamus des souris Gw. Nos résultats suggèrent que ces anomalies sont attribuées à la partie Gata4 du transgène utilisé pour générer ce modèle. Alors, nos données soutiennent l'hypothèse d'une "résistance hypothalamique aux signaux de rétroaction hormonaux " comme une explication de l’origine de ce syndrome. Nous avons également détecté une sous-expression des neuropeptides métaboliques dans l'hypothalamus des souris Gw. Enfin, nous avons détecté des niveaux élevés de stress du réticulum endoplasmique dans les ovaires des souris Gw, et on les identifie comme une cible thérapeutique potentielle, en utilisant le TUDCA +/- le Metformin pour sauver la production, et la fécondabilité de ses ovocytes. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fécondation in vitro, modèles animaux, stress du réticulum endoplasmique, TUDCA.
| Type: | Thèse ou essai doctoral accepté |
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| Informations complémentaires: | Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
| Directeur de thèse: | Pilon, Nicolas |
| Mots-clés ou Sujets: | Syndrome des ovaires polykystiques / Modèles / Souris / Infertilité / Obésité |
| Unité d'appartenance: | Faculté des sciences > Département de chimie Faculté des sciences > Département des sciences biologiques |
| Déposé par: | Service des bibliothèques |
| Date de dépôt: | 16 juin 2023 13:37 |
| Dernière modification: | 16 juin 2023 13:37 |
| Adresse URL : | http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16699 |
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