Organisation mondiale de l'environnement (OME) : une solution envisageable, adaptée, et suffisante face à l'urgence environnementale?

Prévost, Noémie (2022). « Organisation mondiale de l'environnement (OME) : une solution envisageable, adaptée, et suffisante face à l'urgence environnementale? » Travail dirigé. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en science politique.

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Résumé

Prenant la forme d’un document d’orientation, ce travail dirigé traite du débat sur les propositions d’Organisation mondiale de l’environnement (OME). À l’inverse des autres domaines de la gouvernance internationale actuelle tels que la santé, les télécommunications, les droits d’auteurs, ou encore la météorologie, il n’existe toujours pas d’organisation internationale dédiée à l’environnement. Pourtant, bien que la Gouvernance internationale de l’environnement (GIE) se soit développée et enrichie sur les plans normatif et institutionnel, celle-ci est sujette à d’importantes lacunes de fonctionnements internes. La crise environnementale mondiale grandissante rend la recherche de solutions à ces lacunes d’autant plus urgente. Parmi toutes les propositions d’amélioration de la GIE, nous analyserons donc celle de l’OME en nous penchant sur les débats dans la littérature grise et scientifique. Nous nous pencherons sur les arguments en faveur et contre l’OME afin de comprendre si cette dernière est à la fois une solution envisageable, adaptée et suffisante pour renforcer l’efficacité de cette GIE et répondre à l’urgence environnementale et pour un plus grand degré d’efficacité des normes juridiques. À l’aide d’une grille d’analyse, nous analysons trois thématiques distinctes : 1) la construction de l’OME et ses moyens juridiques, ses compétences ainsi que sa structure juridique, institutionnelle et bureaucratique, ses capacités environnementales et sa dimension économique; 2) les enjeux liés à la gouvernance internationale, la coordination et la compétition institutionnelle, ainsi que la gestion de la diversité des problèmes environnementaux; 3) les acteurs étatiques et non étatiques avec la dimension Nord/Sud, les intérêts privés, nationaux, ou mondiaux, et enfin sur la volonté politique. Nous soutiendrons que les résultats de l’analyse sont figés dans le temps, mais qu’ils restent utiles en étant mis en lien avec l’actualité et d’éventuelles nouvelles recherches. Le corpus couvre majoritairement la période de la fin du XXe siècle et le début du XXIe. Finalement, nos recommandations proposeront de se détourner du débat de l’OME au profit de l'étude d'autres alternatives plus envisageables telles que renforcer PNUE, réorganiser les AME ou encore recadrer la littérature environnementale sous le prisme de la sécurité nationale ou internationale. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Organisation mondiale de l’environnement (OME), gouvernance internationale de l’environnement (GIE), gouvernance internationale (GI), droit international de l’environnement (DIE), écologie, crise environnementale, gouvernance internationale, solutions, organisation internationale (OI), Organisation des Nations unies (ONU), galaxie onusienne.

Type: Travail dirigé (document diplômant)
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Jegen, Maya
Mots-clés ou Sujets: Gouvernance internationale de l'environnement / Organisations internationales / Environnement (Droit international)
Unité d'appartenance: Faculté de science politique et de droit > Département de science politique
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 02 déc. 2022 09:39
Dernière modification: 02 déc. 2022 09:39
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16159

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