Girard, Elizabeth
(2021).
« Les pratiques policières des patrouilleurs du SPVM auprès des personnes présentant un problème de santé mentale et leurs rapports à l'équipe de soutien aux urgences psychosociales (ÉSUP) » Mémoire.
Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en travail social.
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Résumé
Les contacts entre les personnes présentant un problème de santé mentale et les policiers qui sont appelés à intervenir auprès d’elles semblent s’accroitre. Différents problèmes ont été relevés à l’intérieur de ces contacts et des solutions ont été mises en place, telle que la création d’équipes mixtes composées d’un policier et d’un intervenant social. L’objectif de ce mémoire est de mieux comprendre l’intervention auprès de ces personnes par les policiers patrouilleurs à travers l’étude d’un corps de police (SPVM) ayant implanté un modèle d’équipe mixte (le cas d’ÉSUP). La question de recherche est la suivante : Quel sens les policiers patrouilleurs donnent-ils à leurs interventions auprès des personnes présentant un problème de santé mentale et que comprennent-ils des interventions de l’ÉSUP ? Souhaitant donner la parole aux patrouilleurs, une méthode qualitative est utilisée et est appuyée par le cadre théorique de la sociologie compréhensive, car celle-ci donne une place centrale à l’individu au coeur de sa méthode. Aussi, la notion d’idéaltype a permis de développer certaines idées tirées des entretiens. Dix policiers provenant de postes de police différents ont accepté de participer à la recherche. Des entretiens semidirigés ont été effectués, ils sont présentés en deux parties. La première est axée sur la compréhension de leurs interventions auprès des personnes qui présentent un problème de santé mentale et la deuxième, sur leur compréhension de l’ÉSUP. L’analyse des résultats a permis de faire ressortir trois idéaltypes. Le premier est l’ÉSUP comme complément au travail des patrouilleurs où les policiers présentent un profil soucieux de prendre leur temps sur ces interventions et particulièrement intéressé à ce genre d’appel. L’ÉSUP vient alors compléter leur travail par leurs connaissances et leur capacité à bien référer. Ensuite, l’ÉSUP en situation d’incertitude professionnelle où l’équipe prend son sens à travers ce contexte. Ils ont plus de difficulté à définir leur rôle lors de ces interventions à travers lesquelles ils ressentent un fardeau tout en sentant leur pouvoir limité. Enfin, l’ÉSUP pour assurer les suites au travail des policiers et combler les limites à travers lesquelles les policiers définissent mieux leur rôle. Enfin, nous avons aussi relevé certaines limites au modèle qui, bien que très apprécié, pourrait être bonifié (délai trop long, manque d’équipes). Ce mémoire permet de conclure que les répondants ont tous démontré être favorables à l’ÉSUP, mais leur profil et contexte de travail apportait un sens différent à l’ÉSUP.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : intervention, santé mentale, police, équipe mixte, idéaltype
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Parazelli, Michel |
Mots-clés ou Sujets: |
Services aux personnes vivant avec un trouble de santé mentale / Police / Service social / Travail en équipe / Approche collaborative / Policiers |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > École de travail social |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
11 nov. 2022 09:42 |
Dernière modification: |
11 nov. 2022 09:42 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16119 |