Ringuette, Maxime
(2021).
« Influence de la mémoire de travail et de la langue maternelle sur la maîtrise de l'orthographe en langue seconde » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en linguistique.
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Résumé
L’écriture est un processus complexe qui permet à un auteur (ou simplement tout individu) de se faire comprendre même lorsqu’il est absent (Galbraith, Van Waes et Torrance, 2007). La compétence orthographique, soit la capacité que possède un individu à utiliser et à comprendre les règles d’encodage, permet d’évaluer le résultat de ce processus. Ce dernier pourrait aussi être influencé par la mémoire de travail puisqu’elle est définie comme la capacité à retenir et à manipuler des informations sensorielles qui permettent d’effectuer des tâches à court terme (Baddeley, 2006). La mémoire de travail est évaluée à l’aide des tests d’empan simples, mémorisation de chiffres, ou complexes, mémorisation et manipulation de chiffre (ex. : repérage de nombre élevé suivi d’un rappel de tous les plus grands nombres). Elle peut aussi être évaluée selon la modalité sollicitée, soit par des tests sonores, visuels ou multisensoriels. Les résultats montrent généralement que la mémoire de travail interagit avec la fluidité et la complexité syntaxique ainsi qu’avec la précision lexicale. La composante visuelle, quant à elle, a été peu étudiée, surtout lorsqu’il est question de la compétence orthographique. La composante visuelle pourrait jouer un rôle important vu la transparence ou l’opacité qui est inhérente au système d’écriture d’une langue donnée. La contribution de la mémoire de travail et de la mémoire visuelle, qui est plus spécifique, comparativement à l’apport de la langue maternelle, reste donc à être étudiée. Cette relation a été vérifiée auprès de 14 participants adultes hispanophones âgés de 25 à 59 ans et 11 sinophones âgés de 19 à 45 ans. Tous les participants parlaient français depuis au moins 10 mois et possédaient un niveau de français adéquat. Les participants ont effectué un test d’empan numérique complexe (Oakhill, Yuill et Garnham, 2011) et un test de mémoire visuelle (Della Sala, Gray, Baddeley, Allamano, et Wilson, 1999), qui ont permis de déterminer la capacité de la mémoire de travail et de la mémoire visuelle respectivement, et un test de production écrite. Le test de production a permis de cumuler des données en ce qui a trait aux erreurs de lexique, de nombre et de genre. Les résultats ont montré qu’il n’existait pas de différence statistiquement significative entre les deux groupes pour ce qui est de la mémoire de travail et de la mémoire visuelle. Les résultats ont aussi montré que les deux groupes se comportaient différemment seulement pour les erreurs de nombre.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mémoire de travail, mémoire visuelle, compétence orthographique, acquisition des langues secondes, psycholinguistique.
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Simard, Daphnée |
Mots-clés ou Sujets: |
Acquisition d'une langue seconde / Orthographe / Mémoire de travail / Mémoire visuelle / Écriture / Langue maternelle |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > Département de linguistique |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
01 nov. 2022 14:10 |
Dernière modification: |
01 nov. 2022 14:10 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/16007 |