Les imaginaires du rapport au corps et à la sexualité à travers la parole féministe dans les pièces M.I.L.F. de Marjolaine Beauchamp et La fureur de ce que je pense de Marie Brassard

Labonté-Dupuis, Marie-Andrée (2021). « Les imaginaires du rapport au corps et à la sexualité à travers la parole féministe dans les pièces M.I.L.F. de Marjolaine Beauchamp et La fureur de ce que je pense de Marie Brassard » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études littéraires.

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Résumé

Les pièces Les fées ont soif de Denise Boucher et La Nef des sorcières, œuvre collective dirigée par Denise Guilbault, ont propulsé la parole féministe des années 1970-1980 dans l’univers théâtral québécois. Cette dramaturgie féministe met de l’avant, à travers différents dispositifs formels et discursifs, le corps féminin et divers enjeux liés à l’émancipation des femmes. Depuis les années 2010, ces enjeux ressurgissent dans l’espace théâtral contemporain. Les pièces M.I.L.F. de Marjolaine Beauchamp et La fureur de ce que je pense de Marie Brassard (un collage de textes de Nelly Arcan), toutes deux écrites après les années 2010, s’inscrivent dans l’extrême contemporain. En filiation avec la dramaturgie des années 1970, elles mettent elles aussi en scène des personnages féminins à la parole affirmée qui s’expriment grâce à l’utilisation du monologue et du dispositif choral. Le présent mémoire propose une lecture des pièces M.I.L.F. et La fureur de ce que je pense, privilégiant une approche en poétique du drame, émaillée de perspectives en philosophie du corps et en théories féministes. Le premier chapitre servira d’assise théorique pour contextualiser l’évolution de la dramaturgie féministe depuis les années 1970 jusqu’aux années 2010. Le deuxième chapitre se concentrera davantage sur les formes discursives à travers lesquelles s’exprime la parole des personnages féminins, soit le monologue et l’énonciation chorale. Enfin, le dernier chapitre examinera le rapport au corps et à la sexualité des personnages de chacune des pièces à travers le prisme de la philosophie du corps. Si le monologue est la forme discursive de choix pour aborder des sujets plus intimes, le dispositif choral permet de faire cohabiter, dans le même espace, des voix aux discours hétérogènes. Grâce à ces voix qui s’entrecroisent et se font écho, nous avons accès à une pluralité de discours. Les sujets féminins peuvent ainsi aborder tout en nuance et en complexité le rapport qui les unit à leur corps. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dramaturgie contemporaine, théâtre québécois, M.I.L.F., La fureur de ce que je pense, monologue, choralité, rapport au corps, sexualité, agentivité.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A.
Directeur de thèse: Cyr, Catherine
Mots-clés ou Sujets: Théâtre féministe / Québec (Province) / Marjolaine Beauchamp / M.I.L.F. / Marie Brassard / La fureur de ce que je pense / Femmes au théâtre / Image du corps au théâtre / Sexualité au théâtre / Monologue théâtral / Chœur (Théâtre)
Unité d'appartenance: Faculté des arts > Département d'études littéraires
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 13 juin 2022 07:41
Dernière modification: 13 juin 2022 07:41
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/15592

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