Lacasse Pelletier, Fannie
(2019).
« Évolution de la capacité à produire des mots écrits : comparaison de méthodes de notation issues d'approches binaire et non binaire auprès de scripteurs débutants en difficulté d'apprentissage scolarisés en français » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en didactique des langues.
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Résumé
Le milieu scolaire et le milieu de la recherche ont généralement recours à des méthodes de notation binaire. Cependant, certains chercheurs mettent en doute l’efficacité de l’utilisation de méthodes de notation binaire auprès de populations de scripteurs débutants en difficulté. En effet, des méthodes de notation non binaire peuvent s’avérer plus adaptées lorsque l’intention d’évaluation est de guider les interventions favorisant le développement de la capacité à produire les mots écrits. Certains chercheurs, comme Laplante et ses collaborateurs (2016), s’interrogent à ce propos. La présence recherche souhaite établir si l’utilisation d’une approche de notation non binaire permet de faire ressortir des résultats différents de ceux obtenus par Laplante et ses collègues (2016) quant à l’impact de l’intervention orthopédagogique de palier 2 reçue par ces élèves de 1re année sur leur capacité à produire des mots écrits. Les analyses conduites dans ce mémoire ont permis de réfuter l’hypothèse et d’attester que les méthodes de notation non binaire, Distance littérale et Distance phonémique, n’ont pas permis de faire ressortir une amélioration statistiquement significative de la capacité à produire des mots écrits des élèves de 1re année qui présentent des difficultés liées à la lecture et à l’écriture et qui ont reçu une intervention orthopédagogique de palier 2. Toutefois, il fut possible de faire ressortir la contribution les méthodes de notation non binaire choisies en comparaison aux méthodes de notation binaire utilisées dans l’étude initiale de Laplante et al. (2016). Les bénéfices s’apparentent fortement à ceux soulevés dans les études documentées dans le cadre théorique (Richey, 2010; Clemens et al., 2010; Masterson et al., 2010; Treiman et al., 2016; Treiman et al., 2018), soit la diminution de l’effet plancher, la sensibilité interne de la notation, la possibilité d’ajuster les différents paramètres à l’intention d’évaluation et la disponibilité d’un logiciel de traitement qui, en plus d’évaluer un grand nombre de productions rapidement, fournit un rapport détaillé. Bien que les interprétations issues des résultats ne soient pas généralisables, considérant la petite taille de l’échantillon et les différentes limites soulevées, les observations faites concernant la contribution des méthodes de notation non binaire permettent de poursuivre la réflexion sur le paradigme de l’évaluation de la production de mots écrits.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : écriture, méthode de notation, production de mots écrits, binaire, non-binaire, scripteurs
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF/A. |
Directeur de thèse: |
Laplante, Line |
Mots-clés ou Sujets: |
Écriture / Orthographe / Évaluation / Notation scolaire / Difficultés en écriture / Difficultés en lecture / Élèves en difficulté d'apprentissage |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences de l'éducation > Département de didactique des langues |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
22 mars 2022 09:38 |
Dernière modification: |
22 mars 2022 09:38 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/15298 |