Analyse descriptive des procédés de création et des formes lexicales de néologismes du domaine de l'astronomie en LSQ

Gagnon, Laurence (2020). « Analyse descriptive des procédés de création et des formes lexicales de néologismes du domaine de l'astronomie en LSQ » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en linguistique.

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Résumé

Ce mémoire porte sur la description, d’une part, des procédés de création lexicale utilisés pour nommer des concepts de l’astronomie en langue des signes québécoise (LSQ) et, d’autre part, des éléments sublexicaux de ces néologismes. À travers cette recherche, nous nous sommes intéressées à la relation entre l’unité sublexicale et la construction du sens. Cette relation nous a menées à questionner la nature des unités minimales qui permettent de créer les signes des langues des signes. Plus précisément, nous posons comme question de recherche : est-ce que l’iconicité influence le choix des unités sublexicales des signes? Les propositions théoriques qui défendent tantôt une position phonologique (p. ex., Brentari, 2012) et tantôt une position morphologique (p. ex., Cuxac, 2013) ont été utilisées pour cadrer notre analyse de la relation entre la motivation sémantique et la forme des unités sublexciales. La description des 99 néologismes constituant le corpus des signes de l’astronomie montre que tous sont motivés par la sémantique, principalement par l’iconicité entre la forme du référent à nommer et la forme du signe linguistique. En raison de l’importante place de l’iconicité dans les langues des signes, nous avons posé comme hypothèse que le référent influencera la formation des constituants structurels des signes que sont le lieu d’articulation, le mouvement et la configuration manuelle. Les résultats obtenus montrent que le lieu d’articulation privilégié des signes du corpus est l’espace neutre et qu’il est peu porteur de motivation sémantique. Le mouvement des signes quant à lui est principalement en trajet de droite et est largement motivé par la sémantique. Finalement, la configuration manuelle est l’élément sublexical le plus motivé, les configurations manuelles étant pratiquement toutes motivées, et elles se caractérisent par des configurations à quatre doigts sélectionnés dont la position est courbée. Des lors, ces résultats montrent que les signes ont un niveau phonologique, car nous retrouvons des éléments non porteurs de sens pour tous les types de constituants structurels, mais que le domaine sémantique à nommer a une influence sur leur formation. Pour ce qui est du domaine de l’astronomie, cela se traduit par la motivation sémantique par l’iconicité qui cible particulièrement la formation de la configuration manuelle et du mouvement. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : langue des signes québécoise, phonologie, morphologie, lexique, éléments sublexicaux, iconicité, néologisme, astronomie.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Fichier numérique reçu et enrichi en format PDF / A.
Directeur de thèse: Parisot, Anne-Marie
Mots-clés ou Sujets: Langue des signes québécoise / Néologismes / Phonologie / Morphologie / Iconicité / Lexique / Astronomie
Unité d'appartenance: Faculté des sciences humaines > Département de linguistique
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 21 déc. 2021 14:17
Dernière modification: 21 déc. 2021 14:20
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/14935

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