Public accounting firms' assessment of internal controls : how effective are external auditors' opinions disclosed on internal controls over financial reporting (ICFR)?

Segalin Zanella, Aline (2020). « Public accounting firms' assessment of internal controls : how effective are external auditors' opinions disclosed on internal controls over financial reporting (ICFR)? » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en comptabilité, contrôle et audit.

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Résumé

Conformément à Rice, S. C. et Weber, D. P. (2012), la loi Sarbanes- Oxley de 2002 a été adoptée pour aider à rétablir la confiance du public dans les marchés financiers aux États-Unis après plusieurs scandales comptables de grande envergure, tels que ceux d'Enron et de Worldcom. Dans le but de réduire le nombre çie fraudes dans les entreprises, les sénateurs américains ont créé une section spécifique sur la loi Sarbanes-Oxley - section 404 - qui demande une évaluation annuelle des contrôles et procédures internes relatifs à la présentation de l'information financière par la direction de la société et ses auditeurs externes et divulguée au public dans un rapport intitulé « Internai Contrais over Financial Reporting » (ICFR). Sur ce sujet, Donelson et al. (2017) ont constaté l'existence d'un lien étroit entre les faiblesses importantes des contrôles internes et la révélation future d'une fraude. Cependant, les études réalisées par Rice, S. C. et Weber, D. P. (2012) indiquent que la majorité des entreprises et leurs auditeurs ne signalent pas les faiblesses des contrôles existants, mais plutôt que ces derniers sont efficaces. Selon leurs résultats, se11les 32,4% des entreprises ont signalé une faiblesse importante dans leurs rapports de « Internai Contrais over Financial Reporting » (ICFR) au cours de la période de fausses déclarations. Cette constatation compromet l'efficacité de ces rapports pour atteindre son objectif principal: rétablir la confiance du public dans les marchés des capitaux des États-Unis. En raison de cette problématique, la présente étude vise à déterminer si les auditeurs externes, en tant que tierces parties indépendantes, donnent au public des avis fiables sur l'environnement de contrôle interne de leurs clients. Par conséquent, l'objectif de cette recherche est de répondre à la question suivante: dans quelle mesure les opinions des auditeurs externes sont-elles efficaces au sujet du contrôle interne en matière de présentation de l'information financière? Nous avons analysé un échantillon de 106 sociétés composé de 53 entreprises avec états financiers retraités ou frauduleux et 53 autres sans états financiers retraités ou frauduleux à un moment donné entre 2005 et 2017 et qui sont classées dans la catégorie «grands déposants utilisant le dépôt accéléré» (Large Accelerated Filers) ou «déposants utilisant le dépôt accéléré» (Accelerated filers) sur le marché des capitaux américain. Nos résultats indiquent que, même si seulement 34% des sociétés dont les états financiers ont été retraités ont reçu une opinion défavorable par l'auditeur externe au cours de la période de déclaration erronée, les auditeurs externes sont plutôt efficaces en identifiant et en révélant au public les signaux indiquant que certaines sociétés présentent des faiblesses importantes dans le contrôle interne. La présence moyenne d'une opinion défavorable de contrôle interne émise par l'auditeur externe au cours de la période de déclaration erronée ou de son exercice précédent pour les sociétés dont les états financiers sont non fiables est statistiquement plus élevée que pour les sociétés dont les états financiers sont réputés fiables. En outre, nous concluons que les avis de contrôle interne communiqués au public par le management de la société sont, dans leur grande majorité, alignés sur l'opinion divulguée par l'auditeur externe. Dans ce scénario, nous supposons que les deux parties ne divulguent que les opinions discutées et préalablement approuvées au public afin d'éviter tout litige et toute détérioration de l'image de ces deux parties. De telles conclusions ont des implications pratiques pour les entreprises qui sont sujet à l'application de la loi Sarbanes-Oxley, article 404 (b), pour les régulateurs, les investisseurs et les autres parties prenantes. Pour ces parties, ces constatations indiquent que l'article 404 (b) de la loi SOX offre l'avantage potentiel d'un système d'alerte rapide en cas de futur redressement financier ou de révélation de fraude. Compte tenu des critiques liées à la loi, les régulateurs pourraient envisager des moyens d'améliorer l'exactitude des informations fournies sur les faiblesses significatives de contrôle interne. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sarbanes-Oxley, article 404 (b); Efficacité; Auditeurs externes; Contrôles internes; Information financière

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Radu, Camélia
Mots-clés ou Sujets: Évaluation du contrôle interne / Audit externe / États financiers / Information financière
Unité d'appartenance: École des sciences de la gestion
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 06 oct. 2021 10:20
Dernière modification: 06 oct. 2021 10:20
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/14681

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