Théroux, Alexandre
(2020).
« Prostitution, les limites des approches idéologiques sur le sujet » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en science politique.
Fichier(s) associé(s) à ce document :
Résumé
Le but de la présente recherche est d’évaluer les possibilités de compromis entre les deux principales écoles de pensée analysant la prostitution. Il s’agit d’une recherche à partir de la documentation disponible sur le sujet. D'un côté, l’abolitionnisme et le modèle suédois seront évalués, de l’autre ce sera l’école de pensée pro-travail du sexe et le modèle néo-zélandais. Le modèle canadien sera
aussi évalué afin de voir ce qu’il peut nous apprendre sur le sujet. Les deux écoles de pensée ayant donné naissance à des politiques publiques totalement différentes en partant essentiellement des mêmes intentions, le bien-être des personnes prostituées, il est normal de se questionner sur les réussites réelles de ces deux modèles, ainsi que sur leurs lacunes propres. Ceci menant à cette question de
recherche : quelle approche est la plus susceptible de servir le mieux les personnes concernées par le phénomène de la prostitution? Les résultats de la présente recherche semblent démontrer que les réussites des deux modèles sont préliminaires, fragiles et ne font pas l’objet de consensus scientifiques. Les deux modèles auraient aussi leurs lacunes propres dues aux biais idéologiques dont ils
sont issus. En conclusion, une politique publique sur la prostitution ne devrait pas être issue d’une école de pensée en particulier, mais plutôt être un agrégat des mesures qui semblent fonctionner, peu importe d’où elles proviennent.
_____________________________________________________________________________
MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : prostitution, abolitionnisme, école de pensée pro-travail du sexe, politiques publiques