Le féminin dans le construit discursif et la représentation symbolique du coworking : étude critique d'approches montréalaises

Cheli, Guylaine (2019). « Le féminin dans le construit discursif et la représentation symbolique du coworking : étude critique d'approches montréalaises » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en design de l'environnement.

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Résumé

Suite aux crises pétrolières dans les années 1970, le monde occidental sort du fordisme pour entrer dans une nouvelle phase du capitalisme: le postfordisme. Ce nouveau système économique se caractérise par une remise en question de la conception tay loris te du travail et de la consommation de masse face à la raréfaction des ressources naturelles. Parallèlement, dans un contexte de mondialisation de l'économie, les entreprises doivent alimenter un processus constant d'innovation pour rester concurrentielles. Comme elles ne peuvent plus se contenter de capter la créativité à l'interne, elles font de plus en plus appel à l'externalisation sur la base de projets, favorisant l'émergence d'une myriade de microentreprises et l'explosion du travail autonome. Cette économie émergente de la créativité et du savoir s'appuie sur l'apparition successive et combinée de technologies numériques de l'intellect menant à l'ubiquité et la versatilité communicationnelle et informationnelle. Le travail, comme expérience sociale, s'en trouve profondément transformé. En 2005, le concept d'espace de coworking fait son apparition à San Francisco pour répondre aux besoins des travailleurs du savoir, ces nomades numériques en quête d'un lieu physique qui leur permettrait de retrouver la structure et la communauté du travail traditionnel tout en gardant leur autonomie. L'espace de coworking est aujourd'hui devenu un phénomène de mode et s'exporte dans le monde entier. Tout un système discursifs est depuis développé faisant appel à la figure idéalisée du créatif et aux valeurs intrinsèques du coworking, soit la collaboration, l'ouverture, la communauté et la durabilité. Alors que ce discours signifie le coworking depuis des caractéristiques féminines, les statistiques montrent que les femmes sont généralement sous- représentées dans l'espace. Cette recherche pose la question de la place de la créativité et des savoirs des femmes travailleuses du savoir dans la redéfinition sémantique du travail et le discours de l'espace de coworking. Elle explore également, par l'étude de cas montréalais, le potentiel subversif de l'espace de coworking pour une redéfinition du féminin. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : féminisme, créativité, reconnaissance, architecture, design, espace de coworking, Montréal, biopolitique, subversion

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Broudehoux, Anne-Marie
Mots-clés ou Sujets: Espace de travail partagé / Design / Féminisme / Travailleuses du savoir / Créativité au travail / Espace (Architecture) / Montréal (Québec)
Unité d'appartenance: Faculté des arts > École de design
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 03 nov. 2020 15:08
Dernière modification: 03 nov. 2020 15:08
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/13638

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