Caractériser historiquement les sources de la contamination en métaux dans l'atmosphère montréalaise (Canada) de 1973 à 2013 en couplant la chimie et les isotopes du plomb et de l'osmium

Bagur, Marjorie (2019). « Caractériser historiquement les sources de la contamination en métaux dans l'atmosphère montréalaise (Canada) de 1973 à 2013 en couplant la chimie et les isotopes du plomb et de l'osmium » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en sciences de la Terre.

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Résumé

La Ville de Montréal a mis en place en 1969 un réseau de stations de prélèvements afin de surveiller la qualité de l'air sur l'île. Certaines stations prélèvent les aérosols, incluant les particules totales en suspension (PTS) en différents endroits représentatifs d'environnements particuliers : centre ville, port, trafic routier... Entre 1973 et 2013, les résultats obtenus indiquent des paliers successifs de diminution des concentrations en PTS résultant généralement des différentes mesures gouvernementales de mitigation. L'analyse des concentrations en plomb (Pb) dans l'atmosphère révèle trois périodes distinctes : 1) 1973, avec les concentrations atmosphériques en Pb les plus élevées, 2) de 1978 à 1988, avec une diminution des concentrations en Pb de 0.05 µg/m3/an suite à l'élimination du marché des essences avec additif en Pb au Canada (officiellement de 1974 à 1990) et 3) de 1993 à 2013, avec une diminution graduelle et plus faible que la précédente du Pb atmosphérique. Les isotopes stables du Pb et de l'Os permettent d'identifier les principales sources de contamination de ces métaux et leurs contributions respectives pendant ces trois périodes. Pour le Pb, comme attendu, la combustion des essences avec additif au Pb explique principalement la première période, les émissions provenant des industries américaines semblent être le contributeur principal de 1988 à 2002. Après 2002, le Pb atmosphérique à Montréal reflète une plus forte contribution d'émetteurs locaux. D'un autre côté, les concentrations atmosphériques d'osmium (Os) restent faibles pour la même période. Cependant, pour les concentrations les plus élevées les isotopes de l'Os suggèrent une contribution anthropique compatible avec l'émission des pots catalytiques et/ou des déchets industriels. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : plomb, osmium, isotopes, contamination atmosphérique

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Widory, David
Mots-clés ou Sujets: Pollution atmosphérique / Polluants atmosphériques / Plomb / Osmium / Isotopes / Aérosols atmosphériques / Montréal (Québec)
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 13 juill. 2020 07:01
Dernière modification: 13 juill. 2020 07:01
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/13404

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