Analyse des traductions spatiales et mémorielles des "petites guerres" libanaises dans le cinéma libanais de fiction (1975-2000)

Moufawad, Nada (2008). « Analyse des traductions spatiales et mémorielles des "petites guerres" libanaises dans le cinéma libanais de fiction (1975-2000) » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en communication.

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Résumé

À partir d'une analyse de contenu qualitative appliquée à un corpus de vingt longs-métrages de fiction (1975-2000) de réalisateurs libanais portant sur les « petites guerres » libanaises (1975-1989), nous avons relevé une corrélation possible entre l'objet relationnel cinéma-et-ville, l'espace à partir duquel il est énoncé et l'espace qu'il énonce. En ce sens, notre mémoire cherche à relever les traductions spatiales et mémorielles énoncées par les réalisateurs dans leurs films. Ces traductions se divisent en trois périodes d'énonciations filmiques qui à leur tour se fragmentent selon les pratiques spatiales et communicationnelles de l'espace de l'énonciation. La première période des énonciations filmiques, conséquence des transformations spatiales de l'espace beyrouthin en 1976, se caractérise par la limitation des pratiques spatiales des usagers beyrouthins qui refusent l'énonciation de la violence. Pendant cet espace-temps, le cinéma imite les pratiques en mouvement à Beyrouth. La deuxième période, à l'image de la coexistence des mémoires collectives qui habitent le même espace-temps, est celle de la fragmentation des représentations spatiales, mémorielles et filmiques. Elle débute avec l'invasion israélienne (1982) et prend fin avant les Accords de Taëf (1989). L'espace module alors les pratiques spatiales, mnémoniques et cinématographiques: la ville entre dans le cinéma, dicte ses pratiques et modifie ses représentations. La troisième période, incluant les Accords de Taëf et la tabula rasa du centre-ville, est caractérisée par le sens en mouvement des énoncés spatiaux beyrouthins. C'est le passage des combats spatiaux aux combats des mémoires spatiales. Dorénavant, la mémoire prime sur l'espace. Les films deviennent un espace public de discussion se logeant dans le cinéma, y permettant un travail de mémoire et de justice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Liban, Guerre, Cinéma, Espace, Mémoire.

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Perraton, Charles
Mots-clés ou Sujets: Cinéma libanais, Guerre civile libanaise (1975-1990), Espace, Mémoire, Mémoire collective, Thème cinématographique
Unité d'appartenance: Faculté de communication
Déposé par: RB Service des bibliothèques
Date de dépôt: 12 nov. 2008
Dernière modification: 01 nov. 2014 02:06
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/1274

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