L'évolution des trains de banlieue montréalais : 170 ans de service (1847-2017)

Barrieau, Pierre (2019). « L'évolution des trains de banlieue montréalais : 170 ans de service (1847-2017) » Thèse. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Doctorat en études urbaines.

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Résumé

Cette thèse porte sur les trains de banlieue montréalais et le réemploi des emprises pour des projets de transport collectif. Elle s'inscrit dans la tradition des études urbaines portant sur l'étude de l'évolution des systèmes de transports collectifs urbains et métropolitains. Elle s'intéresse au développement d'un service de transport qui au courant de 170 années d'existence a non seulement contribué à façonner l'espace métropolitain mais a été source de débats remettant continuellement en question la planification métropolitaine des transports collectifs montréalais. Le contexte actuel non seulement justifie mais rend nécessaire une réflexion sur les trains de banlieue montréalais. Le travail de cette thèse a débuté lors de planification de la sixième et dernière ligne de train de banlieue à être opérée par l'Agence métropolitaine de Montréal (AMT), soit Montréal /Mascouche, et se termine avec la conversion de la ligne de train de banlieue Montréal / Deux-Montagnes en système léger sur rail automatisé (SLRA) et de l'abandon prochain d'une portion du trajet Montréal / Mascouche. De plus, des transformations majeures par rapport aux structures sont en cours suivant l'abolition de l'AMT et la création de deux nouvelles agences qui reprennent, entre-autre, son mandat. Le développement des trains de banlieue montréalais s'avère un cas intéressant à étudier. Il s'agit d'un service de trains de banlieue qui avait été développé pour devenir l'un des plus vastes d'Amérique du Nord (Chapitre 1). Partant d'un service saisonnier sans aucun service en hiver reliant le port de Lachine à Montréal dès 1847, jusqu'au service arborescent de 15 lignes en opération durant la Seconde Guerre mondiale, le service de trains de banlieue construit par les compagnies de chemin de fer privées va péricliter pour presque complètement disparaître avec seulement deux lignes opérées par le public en 1988. Dès 1910, l'État, avec les administrations et agences locales, régionales, provinciales et fédérales, va tenter de venir influencer le service. À partir de 1978, l'État va devenir un joueur de plus en plus important, et ce jusqu'à prendre presque complètement en charge le service qui comporte désormais six lignes en 2017. Néanmoins, le redéploiement du service semble être arrêté ; dans un horizon rapproché, un retranchement se dessine. L'objectif plus spécifique de notre thèse est d'élucider, à travers les 170 premières années d'existence, le processus de déploiement et repli du service par le privé, la difficulté du public de le prendre en charge et son redéploiement avant que le service public lui aussi stagne et soit remis en question. Ce travail a permis d'établir l'étendue du service (Chapitre Ill), son déclin (Chapitre IV), les tentatives par l'administration montréalaise (Chapitre V), et par le gouvernement du Québec (Chapitre VI), de profiter de leur potentiel de relance, du processus de prise en charge et modernisation par l'État (Chapitre VI I), du redéploiement du service par l'Agence métropolitaine de transport et de sa remise en question (Chapitre VIII). Nous avons su répondre d'une manière compréhensive à nos questions et hypothèses de recherche et ainsi mieux comprendre les causes du déclin du service et de la grande lenteur du processus de prise en charge par l'État. Dans un contexte où il y a une problématique majeure de rentabilité, les opérateurs n'investissent pas de manière suffisante et voient leurs lignes fermer l'une après l'autre. L'État, incapable de combler d'une manière suffisamment rapide ce vide partiel de gouvernance et se contente de réaliser des études. Finalement, le choix du mode à privilégier pour la desserte de la banlieue en transports collectifs devient une cible en déplacement constant. Nos sources et méthodes classiques relevant de l'histoire urbaine, soit des recherches en archives de sources primaires, des entretiens et un dépouillement de journaux combinés à un accès privilégié à nos sources, nous a permis d'édifier non seulement l'histoire la plus complète des trains de banlieue montréalais avec un accent presque inédit sur la période depuis la prise en charge par l'État, mais aussi de produire une contribution significative à la connaissance et compréhension des enjeux actuels et futurs du service. Ce document de 486 pages présente la thèse à travers ses neuf chapitres ainsi que les autres sections usuelles. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Train de banlieue - Montréal - Histoire - Politiques publiques

Type: Thèse ou essai doctoral accepté
Informations complémentaires: La thèse a été numérisée telle que transmise par l'auteur.
Directeur de thèse: Hanna, David B.
Mots-clés ou Sujets: Trains de banlieue / Transports urbains / Transports publics / Politique gouvernementale / Montréal / Histoire
Unité d'appartenance: École des sciences de la gestion > Département d'études urbaines et touristiques
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 15 juill. 2019 09:56
Dernière modification: 15 juill. 2019 09:56
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/12610

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