L'influence du système d'écriture de la L1 et de la L2 sur les habiletés de lecture en français L3 chez des apprenants sinophones

Petit-Lafortune, Josiane (2018). « L'influence du système d'écriture de la L1 et de la L2 sur les habiletés de lecture en français L3 chez des apprenants sinophones » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en didactique des langues.

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Résumé

La lecture efficace requière le développement de plusieurs habiletés et stratégies. Le décodage des nouveaux mots permet au lecteur d'enrichir son vocabulaire et par le fait même sa compréhension de lecture. Bien que le processus d'accès au sens des mots écrits soit universel, chaque système d'écriture encode la langue parlée de différentes façons. La nature des règles de transcription d'un système d'écriture fait appel à ses propres habiletés de décodage. Des recherches ont démontré que la distance entre les langues acquises et l'expérience de littératie peuvent influencer la lecture en contexte multilingue. Nous nous sommes alors intéressées aux apprenants chinois adultes du français L3 afin d'observer comment ils peuvent utiliser leurs habiletés de lecture en chinois mandarin L1, anglais L2 pour décoder de nouveaux mots en français L3. Nous avons ensuite observé s'il y avait un effet du niveau de maitrise de la langue cible sur le choix des stratégies de décodage et le niveau de lecture en français. Dans le cadre de cette recherche de mémoire, nous avons conçu des tests de compréhension de lecture en chinois, anglais et français comportant des questions issues des trois niveaux de lecture de Webb (2002). Nous avons également conçu un test de vocabulaire avec des mots issus du test de lecture en français et présentés en contexte ainsi que les tests de compréhension de lecture dans les trois langues. Nous leur avons ensuite demandé de justifier leur choix de réponse pour le test de vocabulaire afin de savoir quelles stratégies de décodage ils avaient utilisés. Nos résultats démontrent que le niveau de lecture et l'habileté à faire des inférences n'ont pas été transférés en anglais et en français. Il n'y avait pas de différence pour la moyenne des tests de lecture en L2 et en L3. La stratégie de décodage la plus utilisée était celle d'utilisation des congénères, également observée pour les faux-amis, peut-être dû à de fortes habiletés de reconnaissance visuelle influencées par la lecture de leur système logographique en L1. Les scores élevés pour la catégorie des affixes suggèrent que les participants ont peut-être transféré leurs connaissances des affixes en anglais pour reconnaitre les affixes français. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lecture multilingue, décodage, chinois L1, anglais L2, français L3, inférence lexicale

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Payant, Caroline
Mots-clés ou Sujets: Français (Langue) -- Étude et enseignement -- Sinophones / Lecture / Écriture / Français (Langue) / Chinois (Langue) / Anglais (Langue) / Inférence / Apprentissage d'une troisième langue / Apprentissage d'une langue seconde
Unité d'appartenance: Faculté des sciences de l'éducation > Département de didactique des langues
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 29 avr. 2019 14:11
Dernière modification: 29 avr. 2019 14:11
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/12462

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