Cloutier-Deraiche, Jean-François
(2018).
« Rigaud : analyse de la forme urbaine et du cadre bâti d'un noyau villageois » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en études urbaines.
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Résumé
Ce mémoire fait suite à un inventaire du paysage culturel de la MRC de Vaudreuil-Soulanges réalisé de 2011 à 2017 en collaboration avec la Chaire de recherche en patrimoine urbain de l’UQAM et le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. Après la classification de plus de 3000 bâtiments et l’identification de particularités architecturales locales, il semblait pertinent de procéder à une analyse à une échelle plus élevée et d’étudier la morphologie d’un noyau villageois, alors que depuis quelques années, cette région connaît une expansion démographique sans précédent. Par son cadre bâti résidentiel distinctif, la persistance de sa trame originelle, en plus de la conservation de nombreuses institutions civiles et scolaires datant du XIXe siècle, le noyau villageois de Rigaud offre une occasion de déterminer les particularités urbanistiques locales pouvant orienter les développements futurs, l’idée étant de comprendre l’influence des forces qui ont orienté la genèse et le développement de la forme urbaine et du cadre bâti de cette municipalité. Le travail de recherche s’inscrit dans la suite des études menées par Luc Noppen et Lucie K. Morisset [Saint-Roch, 1996, et Saint-Sauveur, 2000]. La méthodologie emprunte au modèle théorique de la morphogénèse/sémiogénèse de la forme urbaine développée par Lucie K. Morisset. Selon ce modèle, la ville est un objet qui se décline traditionnellement en trois dimensions, la largeur [x] et la longueur [y], qui correspondent à l’empreinte au sol de l’urbain, et la morphologie [z]. À cela s’ajoute une quatrième dimension, dans le registre des représentations : le sens [s], soit la compréhension du phénomène qu’est la ville et des relations entre ses éléments constitutifs. Celui-ci peut évoluer au fil du temps [t], suivant les appropriations ou la désaffection de la population envers les formes urbaines et le cadre bâti. Le mémoire se divise ainsi en 7 chapitres, soit une analyse paysagère se basant sur les travaux de Kevin Lynch et Gordon Cullen, puis une approche chronologique sectionnant l’histoire du noyau villageois en 6 grandes phases distinctives (la période seigneuriale, le bourg marchand, l’arrivée des communautés religieuses, la croissance du début du XXe siècle, la modernité et la fusion avec la municipalité de paroisse). La conclusion distille les résultats de l’analyse révèle les traits de l’identité paysagère.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : morphogénèse, forme urbaine, cadre bâti, Rigaud, typologie.
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