Utilisation de nanofibres pour la rétention de résidus pharmaceutiques dans les eaux usées

Paradis-Tanguay, Laurence (2018). « Utilisation de nanofibres pour la rétention de résidus pharmaceutiques dans les eaux usées » Mémoire. Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en chimie.

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Résumé

Les produits pharmaceutiques sont maintenant reconnus comme une source de contaminants émergents pour l'environnement aquatique. Les résidus pharmaceutiques rejetés par l'homme se retrouvent dans les eaux usées, mais ceux-ci ne sont pas complètement éliminés par les méthodes traditionnelles d'épuration des eaux. Les contaminants subsistant dans l'eau tendent à s'accumuler et des impacts négatifs sur la vie aquatique ont été démontrés. La demande grandissante en eau potable par les populations et l'industrie incite donc à trouver de nouvelles solutions afin de purifier les eaux pour les réutiliser. Afin d'atteindre les objectifs, cette recherche a consisté à mettre au point un matériau adsorbant efficace à partir respectivement du biopolymère chitosane et du copolymère poly (oxyéthylène), sous forme de nanofibres obtenues par électrofilage. Les paramètres tels que la concentration des solutions, le voltage appliqué, la distance aiguille-collecteur et le débit ont été optimisés pour obtenir des nanofibres avec les caractéristiques désirées. La morphologie des membranes résultantes a pu être caractérisée par microscopie électronique à balayage. Les membranes synthétisées ont été fabriquées dans le but d'éliminer certains contaminants pharmaceutiques retrouvés dans les effluents. Plus particulièrement, la recherche visait d'abord l'ibuprofène, qui est retrouvé parmi les marques commerciales telles qu'Advil® et Motrin®. Des tests en cuvée ont été effectués afin de déterminer les modèles de cinétique ainsi que d'isotherme d'adsorption de l'adsorbant et d'évaluer l'impact de différentes conditions expérimentales sur la capacité d'adsorption. Les analyses ont été effectuées par HPLC-UV DAD. L'enlèvement jusqu'à près de 70 % de la concentration initiale d'ibuprofène a été atteint avec 25 mg de nanofibres dans les conditions optimales avec une adsorption rapide suivant le modèle de pseudo-second ordre. Ce projet a permis de confirmer la possibilité de retirer l'ibuprofène grâce aux nanofibres et a ouvert la voie pour des tests avec d'autres composés pharmaceutiques et d'autres matériaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : eaux usées, pharmaceutiques, contaminants émergents, électrofilage

Type: Mémoire accepté
Informations complémentaires: Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur.
Directeur de thèse: Lajeunesse, André
Mots-clés ou Sujets: Polluants de l'eau / Médicaments / Ibuprofène / Eaux usées / Épuration / Adsorption / Nanofibres / Membranes polymères / Électrofilature
Unité d'appartenance: Faculté des sciences > Département de chimie
Déposé par: Service des bibliothèques
Date de dépôt: 27 sept. 2018 14:40
Dernière modification: 27 sept. 2018 14:40
Adresse URL : http://archipel.uqam.ca/id/eprint/11670

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