Desrosiers-Côté, Maude
(2018).
« Le plan de développement de la zone agricole (PDZA), un nouveau dispositif permettant d'appréhender le rôle et le devenir de l'agriculture : les cas des MRC d'Antoine-Labelle et des Sources » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en géographie.
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Résumé
Suite à la Seconde Guerre mondiale, une urbanisation croissante et une hausse démographique entraînent une forte demande en produits alimentaires. Les agriculteurs doivent alors produire en quantité importante et à faible prix. Avec la modernisation de l'agriculture, cette activité se transforme et s'éloigne du contrat social lui étant associé au début du XXe siècle. Ainsi, l'agriculture orientée vers des pratiques de subsistance et d'autosuffisance s'amenuise. Au Québec, cela entraine le développement d'une agriculture conquérante, productive, intensive et spécialisée. Une (dé)territorialisation de l'agriculture s'amorce. Parallèlement, depuis 1950, on observe une diminution du nombre de fermes. Cependant, des limites environnementales, économiques et sociales associées à l'agriculture sont constatées ainsi qu'une dévitalisation des milieux ruraux. Ainsi, plusieurs interventions publiques sont réalisées afin de pallier ces limites. En 2012, le gouvernement adopte le Plan de développement de la zone agricole (PDZA) afin d'introduire une nouvelle logique de développement en agriculture et répondre aux enjeux actuels. Ce PDZA représente un retour à l'échelle locale pour traiter l'agriculture et nécessite une participation élargie d'acteurs territoriaux. Ce mémoire a pour objectif d'étudier le phénomène de (re)territorialisation de l'agriculture à travers le processus d'élaboration du PDZA dans deux municipalités régionales de comté (MRC) du Québec, soit la MRC d'Antoine-Labelle et la MRC des Sources. La recherche montre que les impacts de ce processus d'élaboration sont nombreux. Le développement d'une sociabilité entre les divers acteurs ayant participé à la démarche est constaté et s'exprime à travers une (re)mise en dialogue du milieu agricole et du milieu non agricole. Cependant, ce contexte n'a pas influencé les représentations des non-agriculteurs de la même manière, selon la relation qu'ils entretiennent avec le milieu agricole. Une majorité d'entre eux mentionnent que leur représentation de l'agriculture ne s'est pas réellement modifiée avec le PDZA. Par ailleurs, le modèle agricole dominant n'est que très partiellement remis en question par les participants à la démarche. Finalement, les résultats révèlent qu'en dépit d'une prise de conscience des participants des bénéfices de l'agriculture alternative, cette dernière ne représente pas l'unique voie de développement à préconiser pour leur territoire. Néanmoins, la démarche d'élaboration du PDZA a permis un rapprochement entre les deux milieux et l'acquisition de connaissances sur le portrait de l'agriculture des territoires, leurs enjeux spécifiques, ainsi que les actions possibles à réaliser.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : (Re)territorialisation de l'agriculture, PDZA, sociabilité, (re)mise en dialogue, représentation, agriculture industrielle, agriculture alternative.
| Type: |
Mémoire accepté
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| Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
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Directeur de thèse: |
Doyon, Mélanie |
| Mots-clés ou Sujets: |
Utilisation agricole du sol -- Planification / Plan de développement de la zone agricole / PDZA / Agriculture / Antoine-Labelle / Les Sources |
| Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > Département de géographie |
| Déposé par: |
Service des bibliothèques
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| Date de dépôt: |
17 mai 2018 13:03 |
| Dernière modification: |
17 mai 2018 13:03 |
| Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/11273 |
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