Velásquez Buriticá, Carlos Andrés
(2017).
« Populisme et néolibéralisme en Colombie : le phénomène politique de "l'uribisme" » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en science politique.
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Résumé
Au cours de ses huit années au pouvoir, le président colombien Álvaro Uribe Vélez (2002-2010) a jouissait d'une popularité qui n'a jamais été inférieure à 70 pour cent. Un soutien populaire qui n'avait été jamais affecté par les scandales de corruption ou les allégations de violation des droits de l'homme liés au gouvernement d'Uribe. Ainsi, la question des causes de la popularité d'Álvaro Uribe représente un sujet fondamental dans la tâche de bien comprendre le contexte politique colombien. Ce mémoire propose de penser le phénomène de l'Uribisme à partir du concept du populisme développé par Ernesto Laclau. Par suite, on s'est approché à l'étude de la popularité d'Uribe en se demandant quelles pratiques discursives ont été mises en œuvre afin de construire et d'articuler un peuple autour de sa figure et, en faisant cela, imposer un nouveau sens hégémonique dans l'espace colombien du politique? Ainsi, en suivant une méthodologie basée sur la théorie de l'Ethos discursif et le concept de la scénographie de Dominique Maingueneau, on a trouvé qu'Álvaro Uribe Vélez a articulé un peuple en présentant un ethos de victime de l'État social (providence) et de son incapacité à garantir le monopole de la violence ou la libre concurrence du marché. À partir de cette image, l'ancien président a été capable de construire un peuple et d'imposer un récit historique particulier par rapport au contexte de crise sociale, politique et économique qui existait en Colombie.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Álvaro Uribe, Uribisme, Colombie, Ernesto Laclau, Populismo, Néoliberalisme, Ethos discursif.