Lapalme, Véronic
(2017).
« Les rapports d'identification aux lieux des femmes sans-abri fréquentant les maisons d'hébergement » Mémoire.
Montréal (Québec, Canada), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en travail social.
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Résumé
Cette étude porte sur les rapports d'identification aux lieux des femmes sans-abri fréquentant les maisons d'hébergement à Montréal. Pour ce faire, une méthodologie qualitative basée sur des entretiens non directifs mitigés s'inscrivant dans une perspective féministe, critique et interprétative a été choisie. Six femmes recrutées dans les maisons d'hébergement montréalaises ont participé à l'étude. C'est à l'aide de la théorie géosociale d'une socialisation marginalisée de Parazelli (1997) s'inscrivant dans une perspective de géographie sociale et d'interactionnisme symbolique (Goffman, 1977) que nous avons analysé les rapports d'identification aux lieux des femmes en situation d'itinérance. Dans cette recherche, il fut question d'interroger les femmes en situation d'itinérance fréquentant les maisons d'hébergement depuis plus de trois ans pour en arriver à mieux connaitre leurs pratiques spatiales et leurs lieux d'ancrage. Nous avons porté une attention particulière aux pratiques spatiales des femmes en qualifiant le potentiel transitionnel de certains lieux. Les résultats de notre recherche démontrent que parmi les lieux fréquentés par les femmes en situation d'itinérance, les maisons d'hébergement sont les endroits où elles arrivent à s'ancrer le plus. Quoique variés, les modes de relation aux maisons d'hébergement identifiés expliquent cet ancrage notamment par la quête d'une nouvelle vie, une recherche d'apaisement, un désir d'isolement, pour se reposer et se ressourcer, etc. On observe également divers modes de gestion de l'espace dans ces ressources où on y retrouve des approches d'intervention plus souples et d'autres plus strictes. Les femmes nous informent que dans certaines ressources, leurs comportements doivent répondre aux attentes de la ressource sinon elles seront vite exposées à une menace d'éviction par exemple. De plus, plusieurs femmes sans-abri expriment un sentiment d'insécurité notamment la nuit au centre-ville de Montréal. On constate également que les participantes développent différentes stratégies dans leurs occupations des lieux publics lors de leurs déplacements dès la tombée du jour. Un deuxième enjeu identifié est celui de la reconnaissance, complémentaire à la théorie de Parazelli (1997), comme déterminant dans le développement de l'identité et la sortie de la rue permettant ainsi aux femmes de se considérer comme des sujets sociaux.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes sans-abri, femmes en situation d'itinérance, pratiques spatiales, maisons d'hébergement, rapports d'identification.
Type: |
Mémoire accepté
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Informations complémentaires: |
Le mémoire a été numérisé tel que transmis par l'auteur. |
Directeur de thèse: |
Parazelli, Michel |
Mots-clés ou Sujets: |
Femmes sans-abri -- Montréal / Maisons d'hébergement pour femmes / Comportement spatial / Espaces publics / Identification (Psychologie) / Attachement à un lieu / Itinérance |
Unité d'appartenance: |
Faculté des sciences humaines > École de travail social |
Déposé par: |
Service des bibliothèques
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Date de dépôt: |
28 sept. 2017 08:30 |
Dernière modification: |
28 sept. 2017 08:30 |
Adresse URL : |
http://archipel.uqam.ca/id/eprint/10417 |